Lectures du jour des communions à Sarolay

Autour de l’évangile du jour selon saint Jean 14, 15-21

En première lecture :

Un après-midi avec Dieu

Il était une fois un petit garçon qui voulait rencontrer Dieu.  Comme il savait que ce serait un long voyage pour se rendre à Sa maison, il remplit sa valise de petits gâteaux et de six bouteilles de limonade, et il se mit en route.

Trois pâtés de maison plus loin, il vit une vieille dame.  Assise dans le parc, elle fixait quelques pigeons.  Le garçon s’assit près d’elle et ouvrit sa valise.  Il s’apprêtait à prendre une limonade lorsqu’il remarqua l’air affamé de la vieille dame.  Il lui offrit donc un gâteau.  Elle accepta avec reconnaissance et lui sourit.  Son sourire était si joli que le garçon voulut le voir encore.  Il lui offrit donc une limonade.  Elle lui sourit de nouveau.  Le garçon était ravi!  Ils restèrent ainsi tout l’après-midi à manger, sans dire un seul mot.

Lorsque le soir tomba, le garçon se rendit compte qu’il était très fatigué et se leva pour partir.  Cependant, au bout de quelques pas à peine, il se retourna, courut vers la vieille dame et la serra dans ses bras.  Elle lui fit alors son plus beau sourire.

Peu de temps après, lorsque le garçon franchit la porte de sa maison, son regard joyeux étonna sa mère.  Elle lui demanda: « Qu’as-tu fait aujourd’hui qui te rende si heureux?»  Il répondit: «J’ai déjeuné avec Dieu. »

Mais avant que sa mère puisse répondre, il ajouta: «Tu sais, elle a le plus merveilleux des sourires!»

Entretemps, la vieille dame, rayonnante de joie elle aussi, retourna chez elle.  Frappé de l’expression paisible qu’elle arborait, son fils lui demanda: « Maman, qu’as-tu fait aujourd’hui qui te rende si heureuse? »  Elle répondit: «Au parc, j’ai mangé des gâteaux avec Dieu.»  Mais avant que son fils puisse répondre, elle ajouta: «Tu sais, il est beaucoup plus jeune que je ne le croyais

Julie A. Manhan

Après la communion :

Un sourire ne coûte rien

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup
Il enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent
Il ne dure qu’un instant
Mais son souvenir est parfois éternel
Personne n’est assez riche pour s’en passer
Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter
Il crée le bonheur au foyer
Il est le signe sensible de l’amitié
Un sourire donne du repos à l’être fatigué
Rend du courage aux plus découragés
Il ne peut n’y s’acheter, ni se prêter, ni se voler
Car c’est une chose qui n’a de valeur
Qu’à partir du moment où il se donne
Et si quelquefois vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire
Soyez généreux, donnez-lui le vôtre
Car nul n’a autant besoin d’un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres.

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