LE ROSAIRE

OCTOBRE : MOIS DU ROSAIRE

Le Rosaire, les différentes étapes-missions de Jésus à travers Marie.
En ce mois d’octobre, nous sommes invités plus particulièrement à prier avec Marie, les Mystères du Rosaire.

Quels sont ces Mystères ?
Ils sont au nombre de 20.

  • Les Mystères Joyeux : l’Annonciation, la Visitation, la Naissance de Jésus, la Présentation de Jésus au Temple, le Recouvrement de Jésus au Temple.
  • Les Mystères Douloureux : l’Agonie de Jésus, la Flagellation, le Couronnement d’épines, le Portement de la Croix, la Crucifixion.
  • Les Mystères Glorieux : la Résurrection de Jésus Christ, l’Ascension de Jésus Christ, la Descente du Saint-Esprit au Cénacle; l’Assomption de Marie, le couronnement de Marie au ciel.
  • Les Mystères Lumineux : le Baptême de Jésus au Jourdain, les noces de Cana, l’annonce du Royaume de Dieu, la Transfiguration, l’institution de l’Eucharistie. Ces derniers mystères font partie du Rosaire depuis octobre 2002, ils ont été introduits sous le pape Jean-Paul II.

 

Le Rosaire, ma prière préférée…

« Je voudrais attirer votre attention sur le Rosaire.
Le Rosaire est ma prière préférée. C’est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur.
Dans cette prière, nous répétons de multiples fois les paroles de l’Archange et d’Élisabeth à la Vierge Marie. Toute l’Église s’associe à ces paroles.
On peut dire que le Rosaire est, d’une certaine manière, une prière-commentaire du dernier chapitre de la Constitution Lumen gentium du IIe Concile du Vatican, chapitre qui traite de l’admirable présence de la Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l’Église.
En effet, sur l’arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus Christ.
Réunis en Mystères joyeux, douloureux et glorieux, ils nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le Cœur de sa Mère, pourrions-nous dire.
En même temps, nous pouvons rassembler dans ces dizaines du Rosaire tous les événements de notre vie individuelle ou familiale, de la vie de notre pays, de l’Église, de l’humanité : c’est-à-dire nos événements personnels ou ceux de notre prochain, et en particulier de ceux qui nous sont les plus proches, qui nous tiennent le plus à cœur.
C’est ainsi que la simple prière du Rosaire s’écoule au rythme de la vie humaine.
Au cours de ces dernières semaines, j’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de personnes représentant divers milieux, nations, Églises et communautés chrétiennes.
Je veux assurer que je n’ai pas manqué de traduire ces rapports dans le langage de la prière du Rosaire, pour que tous puissent se retrouver au cœur de la prière qui donne à toutes choses leur pleine dimension.
J’ai reçu aussi ­ et le Saint-Siège pareillement ­ de nombreuses manifestations de bienveillance provenant d’hommes du monde entier. Je veux traduire ma gratitude dans les dizaines du Rosaire pour pouvoir l’exprimer non seulement d’une manière humaine, mais aussi dans la prière, dans cette prière si simple et si riche.
De tout cœur, je vous exhorte tous à la réciter. »

Jean Paul II, homélie du 29 octobre 1978, extraits.

Une prière : Récite ton chapelet de Charles Péguy. Cliquez ici