L’agenda de « Les rencontres de la Porte Ouverte » 2014-2015

25e année 2014-2015

CONFÉRENCES – APPROFONDISSEMENTS DE LA FOI
JOURNÉE DE RÉFLEXION

Organisés par « LES RENCONTRES DE LA PORTE OUVERTE »

 

CYCLE DE CONFÉRENCES :

3 jeudis à 20h00 Salle Maria Goretti, à l’Institut du Sacré-Cœur,
avenue Albert 1er, 24
Visé

Jeudi 6 novembre 2014 :

« LA GUERRE 1914-1918 : LES PRÊTRES DE LA BASSE-MEUSE DANS LA TOURMENTE »
par M. JEAN-PIERRE LENSEN – historien, archéologue de la Basse-Meuse, conservateur du Musée régional de Visé.

 

Jeudi 26 février 2015 :

« LE PAPE FRANÇOIS : VERS UNE NOUVELLE ÉGLISE ? »
par le R.P. CHARLES DELHEZ – sociologue, journaliste, écrivain.

 

Jeudi 5 mars 2015 :

« UNE ÉGLISE QUI LIBÈRE ET NON CULPABILISE »
par L’ABBÉ ERIC de BEUKELAER – juriste, économiste, doyen de Liège

 

 

APPROFONDISSEMENT DE LA FOI :

4 lundis à 20h00, à « La Porte Ouverte »
Place de la Collégiale, 9 (1erétage)
Visé

Sur le premier texte publié par le pape François « LA JOIE DE L’ÉVANGILE »

En alternance par les abbés JOSEPH DESONAY, doyen de Visé –Basse-Meuse, et JOSÉ GIERKENS, curé de Herstal

Lundi 17 novembre 2014 :

« LA JOIE DE LA FOI NOUS REND TÉMOINS. L’ÉGLISE EN SORTIE… »

Lundi 26 janvier 2015 :

« LA CRISE DE L’ENGAGEMENT ET L’ANNONCE DE L’ÉVANGILE »

Lundi 9 février 2015 :

« LA DIMENSION SOCIALE DE L’ÉVANGILE »

Lundi 13 avril 2015 :

« ÉVANGÉLISATEURS AVEC L’ESPRIT »

 

JOURNÉE DE RÉFLEXION 

1 samedi de 9h30 à 16h00 à l’Abbaye du Val-Dieu
À Aubel

Samedi 9 mai 2015 :

« L’ÉPÎTRE DE SAINT JACQUES, UNE LETTRE POUR NOTRE TEMPS DE CRISE »

Avec le PÈRE DOMINIQUE COLLIN – dominicain liégeois, licencié en philosophie et théologie.

 

Mais aussi…

 

4 SOIRÉES ANIMÉES PAR LE GROUPE MESS’AJE

4 mercredis à 20h00, à « La Porte Ouverte »
Place de la Collégiale, 9 (1erétage)
Visé

 

 

« SUR LE CHEMIN DE L’AVENT, EN PRÉPARATION À NOËL »

Les mercredis :

26 novembre 2014

3 décembre 2014

10 décembre 2014

17 décembre 2014

 

 

RENSEIGNEMENTS :

Secrétariat de l’Unité Pastorale : 04/ 379 17 30

La Porte Ouverte : 04/ 379 14 32

Horaire de Toussaint 2014

Vendredi 31 octobre :

  • Devant Le Pont : messe à 18h

 

Samedi 1er novembre :

  • La Xhavée : messe à 11h
  • Visé : messe à 11h et 1 office à 15h
  • Richelle : messe à 15h
  • Sarolay : office à 15h
  • Devant Le Pont : office à 15h
  • Lanaye : messe à 15h (abbé Gaspard Daemen)
  • Cheratte-Bas : messe à 17h30
  • Souverain-Wandre : messe 17h30
  • Lixhe : messe à 11h

Dimanche 2 novembre :

  • Wandre : messe à 9h30
  • Cheratte-Hauteurs : messe à 11h00
  • Visé : messe à 19h00

LE ROSAIRE

OCTOBRE : MOIS DU ROSAIRE

Le Rosaire, les différentes étapes-missions de Jésus à travers Marie.
En ce mois d’octobre, nous sommes invités plus particulièrement à prier avec Marie, les Mystères du Rosaire.

Quels sont ces Mystères ?
Ils sont au nombre de 20.

  • Les Mystères Joyeux : l’Annonciation, la Visitation, la Naissance de Jésus, la Présentation de Jésus au Temple, le Recouvrement de Jésus au Temple.
  • Les Mystères Douloureux : l’Agonie de Jésus, la Flagellation, le Couronnement d’épines, le Portement de la Croix, la Crucifixion.
  • Les Mystères Glorieux : la Résurrection de Jésus Christ, l’Ascension de Jésus Christ, la Descente du Saint-Esprit au Cénacle; l’Assomption de Marie, le couronnement de Marie au ciel.
  • Les Mystères Lumineux : le Baptême de Jésus au Jourdain, les noces de Cana, l’annonce du Royaume de Dieu, la Transfiguration, l’institution de l’Eucharistie. Ces derniers mystères font partie du Rosaire depuis octobre 2002, ils ont été introduits sous le pape Jean-Paul II.

 

Le Rosaire, ma prière préférée…

« Je voudrais attirer votre attention sur le Rosaire.
Le Rosaire est ma prière préférée. C’est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur.
Dans cette prière, nous répétons de multiples fois les paroles de l’Archange et d’Élisabeth à la Vierge Marie. Toute l’Église s’associe à ces paroles.
On peut dire que le Rosaire est, d’une certaine manière, une prière-commentaire du dernier chapitre de la Constitution Lumen gentium du IIe Concile du Vatican, chapitre qui traite de l’admirable présence de la Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l’Église.
En effet, sur l’arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus Christ.
Réunis en Mystères joyeux, douloureux et glorieux, ils nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le Cœur de sa Mère, pourrions-nous dire.
En même temps, nous pouvons rassembler dans ces dizaines du Rosaire tous les événements de notre vie individuelle ou familiale, de la vie de notre pays, de l’Église, de l’humanité : c’est-à-dire nos événements personnels ou ceux de notre prochain, et en particulier de ceux qui nous sont les plus proches, qui nous tiennent le plus à cœur.
C’est ainsi que la simple prière du Rosaire s’écoule au rythme de la vie humaine.
Au cours de ces dernières semaines, j’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de personnes représentant divers milieux, nations, Églises et communautés chrétiennes.
Je veux assurer que je n’ai pas manqué de traduire ces rapports dans le langage de la prière du Rosaire, pour que tous puissent se retrouver au cœur de la prière qui donne à toutes choses leur pleine dimension.
J’ai reçu aussi ­ et le Saint-Siège pareillement ­ de nombreuses manifestations de bienveillance provenant d’hommes du monde entier. Je veux traduire ma gratitude dans les dizaines du Rosaire pour pouvoir l’exprimer non seulement d’une manière humaine, mais aussi dans la prière, dans cette prière si simple et si riche.
De tout cœur, je vous exhorte tous à la réciter. »

Jean Paul II, homélie du 29 octobre 1978, extraits.

Une prière : Récite ton chapelet de Charles Péguy. Cliquez ici

 

Les échos d’Octobre

30ème dimanche Ordinaire A – Mt 22,34-40
26 octobre 2014

Une invitation au bonheur

 

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu… et ton prochain comme toi-même ! »

« Tu aimeras ! »

 Comment peut-on imposer d’aimer !? Comme si aimer était une question de volonté !

« Tu aimeras…ton Dieu ! »

 Il est déjà difficile d’aimer ceux que l’on voit et que l’on côtoie, alors aimer Dieu qu’on ne voit pas, n’est-ce pas nous demander l’impossible ?

Ceux qui sont familiers de l’Évangile, ceux qui devinent dans leur vie la présence du Christ Ressuscité – brûlure au cœur, fontaine jaillissante de paix et de joie – se savent et se sentent profondément aimés.

Se laisser aimer par Dieu, Le laisser faire et Il fera fondre l’orgueil et l’égoïsme présents en chacun. Peu à peu notre regard sur le monde et sur les autres change. Notre cœur s’élargit aux dimensions du Sien. Son amour nous habite et nous porte vers les autres.

Aimer comme Dieu nous aime, sans conditions, sans exceptions, sans rien attendre en retour. Il ne s’agit donc pas d’un effort à faire, mais de Le laisser faire.

Le commandement suprême devient alors : « Tu te laisseras aimer par Dieu. Et par Lui, avec Lui et en Lui, tu aimeras ton prochain de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces.« 

Et le Christ ajoute : « Tu aimeras ton prochain…comme toi-même !« . On nous a trop souvent répété que nous devions nous mortifier, nous sacrifier, misérables pécheurs que nous sommes. Allons donc ! Le Christ ne demande pas cela. Il nous invite au contraire à nous émerveiller de la Vie et de l’Amour qui nous animent.

Se savoir aimé. Se laisser aimer. S’aimer et aimer les autres. C’est là une invitation au vrai bonheur.

 

Lucien Vanstipelen

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29ème dimanche Ordinaire A – Mt 22,15-21
19 octobre 2014

La question fiscale, une question religieuse

« Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à l’empereur ? ». Question piège posée à Jésus à l’issue d’une alliance contre nature (comme cela arrive souvent en politique) entre les partisans d’Hérode (véritables collaborateurs de l’occupant romain), les sadducéens, véritable parti religieux aristocratique et conservateur, formé d’opportunistes habiles, les pharisiens, un autre parti religieux, nationaliste, des légalistes purs et durs et enfin, le groupe des Zélotes, des pieux fanatiques, nationalistes militants, véritable nid des terroristes pour défendre les acquis religieux d’Israël. Sont-ils différents des extrémistes de tout bord de nos religions d’aujourd’hui ?

Quel est le comportement de chacun de ces groupes par rapport à l’exigence de payer l’impôt à l’empereur ? Les partisans d’Hérode payent leurs impôts sans problème. Le sadducéens le font par opportunisme politique, les pharisiens par hypocrisie mais les Zélotes ne payent jamais les impôts. Chaque groupe attend la réponse de Jésus pour se positionner mais aussi et surtout pour se débarrasser de ce prophète réformateur sans groupe d’appartenance. La question fiscale est avant tout une question religieuse. Si Jésus répond à la question posée par l’affirmative (oui, il faut payer l’impôt à l’empereur), il insulte et trahit le Dieu de Moïse. Il devient un renégat. S’il réagit négativement (non, il ne faut pas payer l’impôt à l’empereur), il peut être accusé d’agitateur auprès de Pilate. La vraie question est la suivante : « Seigneur, crois-tu au Dieu de Moïse ou à César, l’empereur-dieu ? ».La réponse de Jésus est sans équivoque : «  Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Réponse complexe et difficile qui confond les envoyés des pharisiens et d’Hérode, victimes de leur propre piège. Ceux-ci doivent d’abord discerner eux-mêmes ce qui appartient réellement à César et ce qui appartient à Dieu. A l’exception des partisans d’Hérode, les autres interrogateurs sont juifs et ils savent par la loi de Moïse que tout appartient à Dieu.

La première interprétation, à mon humble avis, est que Jésus veut amener ces compatriotes et les partisans d’Hérode à éviter la confusion dans leur discours : La réalité sociale vécue sous l’occupation romaine avec ses avantages et son cortège de servitude doit être intégrée dans la vie sans pour autant oublier l’exigence de l’amour de Dieu et du prochain. Ils ne peuvent pas enfermer Dieu dans une tendance humaine fût-elle politique ou religieuse. Ce type de comportement trahit la nature même de Dieu. La deuxième interprétation est le rejet et la négation pure et simple des origines divines de César, l’empereur-dieu pour les romains. César est une créature de Dieu et en étant même empereur, il a des comptes à rendre à Dieu. Dieu est Dieu, il ne peut être confondu avec une de ses créatures. On n’enferme  pas Dieu dans un calcul humain quelconque mais chaque individu, même le politique, a des comptes à lui rendre.

Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » Phrase célèbre et magique, mais aussi la référence pour tout homme politique qui veut rappeler à l’Eglise d’être apolitique. L’Eglise doit-t-elle se taire ?  Et qui est l’Eglise ?L’Eglise, peuple de Dieu en marche, est constituée des hommes et des femmes, citoyens d’une communauté nationale. A ce titre, ces citoyens ont leur mot à dire dans l’administration du quotidien de leur vie. Leur mot, éclairé par la foi et les valeurs de l’Evangile doit faire appel au discernement, à la prise de responsabilité pour la promotion humaine de chaque membre de sa communauté nationale dans tous ses aspects et pour le bien- être de tous. Ne nous tenons donc pas à l’écart des enjeux sociaux politico-économiques qui nous concernent tous.

Willy-Roland Mfukala Moke Key,

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28ème dimanche Ordinaire A – Mt 22,1-14
12 octobre 2014

Le cadeau de la fête est toujours là !

 

Depuis plusieurs semaines, les lectures se suivent et se ressemblent : Jésus nous raconte des paraboles, des histoires souvent à double sens pour nous expliquer le Royaume de Dieu. Mais c’est quoi finalement le Royaume de Dieu ?

Je me suis amusée à comparer rapidement les différents textes : on y parle d’un patron ou d’un propriétaire, d’une proposition de travail que l’on refuse ou que l’on accepte et des résultats de ce travail. A chaque fois, il y a une logique déroutante : on y voit la liberté du maître qui récompense chacun avec une générosité débordante qui ne lèse personne. On y voit un patron qui n’engage pas ceux qui sont bardés de diplômes ou de certitudes mais ceux qui sont capables simplement de sincérité et de retournement.

Dans le texte de ce dimanche, il ne s’agit plus d’un patron mais d’un roi. On ne parle plus de travail mais de fête, donc de joie : un roi marie son fils et veut en faire profiter ses amis. Mais les invités font la fine bouche et déclinent l’invitation. Ils vont même jusqu’à malmener les envoyés du roi. Cela fait furieusement penser à la façon dont le message et la personne du Christ sont reçus à son époque, comme à la nôtre. Ringard d’être croyant ! On relègue Dieu au fond d’un tiroir ou à la poubelle, hors de sa vie en tous les cas.

La parabole nous apprend que même si les invités se détournent de l’invitation, le roi persévère. Le cadeau de la fête est toujours là ! Et le roi élargit l’invitation à tous ceux qu’ils rencontrent pourvu qu’ils mettent l’habit de fête. Serait-ce la fine pointe de toutes ces paraboles du Royaume ?

Pour moi,  le Royaume de Dieu, c’est le projet de Dieu pour l’humanité. Dans ce projet, nous sommes appelés à faire fructifier ce que le Seigneur a déposé entre nos mains, gratuitement, et il nous attend comme partenaire, comme invités à la noce. La parabole d’aujourd’hui nous apprend quelque chose de fondamental : le royaume de Dieu, annoncé par Jésus-Christ est relation. Dieu n’attend pas des pantins ou des esclaves mais des personnes qui librement acceptent son invitation et y répondent. C’est le sens de l’habit de fête à revêtir. Qui d’entre nous ne se préparent pas lors d’un mariage pour faire honneur à la fête et à l’amour ainsi célébré ? Cette invitation permanente à la fête et à la relation m’enchante et me donne du cœur à l’ouvrage pour transformer toutes mes relations selon le projet de Dieu.  N’est-ce pas cela faire advenir le Royaume ici et maintenant ?

 

                                                                       Dominique Olivier

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27ème dimanche Ordinaire A – Mt 21,33-43
5 octobre 2014

 

Est-ce un paradoxe ? Je vous le demande

Est-ce un paradoxe ? Je vous le demande.  C’est à l’occasion d’un séjour en Alsace, presqu’au milieu des vignobles que j’ai découvert ces lectures qui m’ont inspiré ce mot.  Qu’elle est belle cette région viticole striée de plants de vignes montrant un paysage bien ordonné.  Il y en a à perte de vue.

Et la Bible, elle aussi nous parle de la vigne mais pas comme les vignerons alsaciens.  Reconnaissez que, pour le prophète, le propriétaire n’a pas de chance : d’abord, il a sélectionné les ceps de sa plantation en vue d’une bonne récolte et il en reçoit quelque chose d’infect, d’innommable.

Pour Jésus, il a confié son terrain aux mains d’un personnel qualifié qui se révèlera vite n’être qu’une bande de profiteurs sans foi, ni loi.  Pas de chances.  Cela ne ferait pas grand-chose dans les pages d’un journal.

Alors, mettons-nous à un niveau différent.  La vigne : Israël, l’Église, quelque chose qui a de la valeur aux yeux de son propriétaire.  Les ouvriers : nous ? les responsables à des niveaux divers ? La mission : nous ne sommes pas propriétaires mais responsables, quoi que peuvent en penser les vignerons de l’évangile de ce dimanche.  La vigne est quelque chose de vivant. Elle doit produire du bon. Nous l’avons reçue presque en héritage de nos parents et nous en sommes responsable jusqu’au jour où les générations qui nous suivent la recevrons, elles-aussi, en héritage pour d’autres.  Elle est reçue.  Comment la gérons-nous ?

Un vieux fruit du passé auquel nous n’accordons guère d’importance quant à son entretien.  Notre seule préoccupation est qu’elle donne, peu importe comment, qu’elle donne jusqu’à l’épuisement.  Tant qu’elle donne, ne nous tracassons pas de son état.

Au fond, comment vivent-elles nos églises ? Je ne parle pas des bâtiments mais des communautés qui s’y rassemblent.  Qu’est-ce que nos héritiers en recevront ?  Là, c’est l’Église : le peuple de Dieu.  Sortons de l’univers catho ! Et si la vigne prenait le visage de la Terre, cette petite planète bleue sur laquelle nous essayons de vivre ? Qu’elle serait notre réaction ? Ne l’a-t-on pas reçue un jour en fermage ? Alors, qu’en faisons-nous ?

MAYERES Jean-Luc

Journée diocésaine des acolytes à Banneux

Samedi 13 septembre 2014, nous avons  vécu une belle journée avec d’autres acolytes de notre unité pastorale et du diocèse.

Nous sommes allés en pèlerinage à Banneux,  à pied en partant de Theux.

Nous  avons  marché une bonne heure et demi et plus, et pendant la marche, nous avons découvert, à travers des jeux et une série d’animation,  la vie de Mariette Becco. Cette  fillette de 11 ans a eu les apparitions de la Vierge Marie à Banneux. Notre marche a été animée aussi par des chansons.

A Banneux, nous avons  d’abord poussé nos mains dans l’eau de la Source, comme la Vierge des Pauvres l’a demandé.

Après nous sommes allés manger une soupe qui nous a été offerte et nos tartines, dans une ambiance joyeuse. Pendant le repas nous avons eu aussi l’occasion de connaître les autres acolytes.

Ensuite, nous avons participé à des ateliers d’animation que nous avons beaucoup appréciés et qui nous ont donné la possibilité de mieux connaître notre tâche d’acolyte.

Pour reprendre des forces, un riche goûter avec des tartes, des gaufres et de délicieuses boissons nous attendait.

A 16 h, nous avons participé  à la messe célébrée par l’Evêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre Delville.  En fin de célébration, nous avons dit la prière de l’acolyte.

Avant de clôturer cette belle journée, nous avons fait une photo-souvenir tous ensemble sur les marches de l’autel.

Que dire ? Nous nous sommes amusés, nous avons élargi nos connaissances, nous avons prié.

Nous voudrions remercier tous les organisateurs de cette journée des acolytes

Dans l’espoir de nous revoir bientôt, nous vous envoyons un grand bonjour.

Alessandra et Marco Schafraad – Paroisse Saint-Martin – Visé

 

Willy fête ses 30 ans de sacerdoce

Voici 30 ans, l’abbé Willy Mfukala Moke Key, était ordonné prêtre.

Ce 30 août, c’est autour de l’eucharistie animée par une chorale africaine de Louvain-la-Neuve que nous l’avons fêté dans notre unité pastorale.
Entouré  d’une dizaine de confrère dont notre doyen Joseph Desonay, les abbés Auguste Reul, Freddy Mwamba, d’autres qui ont compté dans sa vie comme 2 de ses amis ordonnés en même temps que lui, d’Ivan Doigny notre diacre et de l’assemblée constituée de paroissiens, amis et connaissances.

 

A la fin de la célébration nous étions tous invités à deux moments de convivialité, l’apéritif à la collégiale et un repas aux saveurs africaines à la salle « Casino » du collège.

Agenda d’Octobre 2014

Tout le mois :

  • Wandre : récitation du chapelet à 18h30.
Partage de l’évangile selon saint Matthieu
  • Lundi 20 de 14 à 15h30 sacristie de Sarolay
  • Mardi 21 de 14h30 à 16h00 presbytère de Cheratte-Hauteurs
  • Jeudi 23 de 20 à 21h30 à l’église de Wandre et à La Porte Ouverte à Visé.

Mercredi 1er :

  • Wandre à 19h30 :
    Soirée Prière – Enseignement : Sainte Thérèse de Lisieux 

Samedi 4

  • SOUPER AUX SAVEURS DU CONGO au profit de Femmes du Monde de MAKALA. cliquez ici
    dès 18h00 au Casino (collège saint Hadelin)
  • Renseignements : berna_clesse@hotmail.com ;
    téléphone : 0473/ 562 083 ou
    Tandu Garcia : 0493/ 813 796

Vendredi 3 :

  • 20h00 à l’église Notre Dame du Mont Carmel à Devant-le-Pont

Evgeniya Galyan, Nijni Novgorod : orgue
Koninklijke Harmonie Sainte Cécile, Eijsden

Vendredi 10 :

  • 20h00 à l’église Notre Dame du Mont Carmel à Devant-le-Pont

Edward Vanmarsenille, Saint Tond : orgue
Ensemble Constellations Musicales : direction : Dominique Woltèche
solistes : Marie-Noëlle de Callataÿ, soprano
et Sophie de Tillesse, mezzo-soprano

dans le cadre des Commémorations de la guerre 14-18 : œuvres de circonstance 

 

Dimanche 12 :

  •  Cheratte-Hauteurs : Fancy-Fair paroissiale
    11h00 : messe chantée par la chorale ‘Le Choeur de Saint-Jo’
    Après-midi récréative et souper le soir

Les 17, 18 et 19 :

Porte ouverte Piano à Devant-le-Pont – Visé 2014

  • Rencontre de jeunes pianistes des différentes académies
    Et en soirée, concerts de pianistes professionnels

Dimanche 19 :

  • Cheratte-Bas : Fête de la Confrérie Saint Hubert
    Messe à 9h30 suivie de la Bénédiction des animaux et distribution de pains bénis.
    Verre de l’amitié

 

Samedi 25 : 

  • Wandre, vous invite à un temps d’Adoration pour la paix.
    Début à 9h00 jusqu’à 16 ou 17 heures.

Mardi 28 :

  • Prière de Taizé 20h00 à la chapelle de Mons-Bombaye

FESTIVAL D’ORGUE de VISE 2014

Festival d’orgue de Visé 2014

à l’église  Notre Dame du Mont Carmel à Devant-le-Pont

Vendredi 19 septembre – 19h30

Maria Vekilova, Moscou (récital d’orgue)
Les 50 ans de l’Académie C.Franck

Vendredi 26 septembre – 20h00

Aurélien Fillion, Lille (récital d’orgue)

Vendredi 3 octobre – 20h00

Evgeniya Galyan, Nijni Novgorod (orgue)
Koninklijke Harmonie Sainte Cécile Eijsden 

Vendredi 10 octobre – 20h00

Edward Vanmarsenille, Saint Trond (orgue)
Ensemble Constellations Musicales (dir.: Dominique Woltèche)

solistes: Marie-Noëlle de Callataÿ, soprano,
et Sophie de Tillesse, mezzo-soprano

(dans le cadre des Commémorations de la Guerre 14-18: œuvres de circonstance)

 

Porte ouverte  Piano  à Devant-le-Pont   Visé 2014

Les 17,18,19 octobre

Rencontre de jeunes pianistes des différentes académies
Et en soirée  concerts de pianistes professionnels

 

 

Messe commémorative du martyre de Visé 1914-1918

Ce vendredi 15 août, jour de l’Assomption. Visé commémorait son martyre de 1914-1918. Ce jour-là, l’église fut incendiée.

La communauté saint Martin-saint Hadelin et l’ensemble de la paroisse ont pu se rassembler pour un moment de prières lors de la messe présidée par monseigneur Jousten et concélébrée par le Chanoine du chapitre d’Aix la Chapelle et nos prêtres.

Voici l’homélie de Monseigneur Jousten suivie de quelques photos.

Homélie 100e Anniversaire « Visé, ville martyre »
15 août 2014

Monsieur le Bourgmestre,

Dans la brochure éditée à l’occasion du centième anniversaire de la Quinzaine tragique que la ville de Visé a dû subir et vivre en août 1914, vous écrivez : « Le recul, loin d’atténuer le souvenir de ce qui fut une ‘époque de barbarie’ épouvantable, suscite chez les générations actuelles encore plus de réprobation. (…) Sommes-nous occupés à célébrer un événement historique faisant partie d’un passé révolu, ou sommes-nous encore occupés à nous pencher sur un événement pratiquement contemporain, aux relents actuels ? »

Chers frères et sœurs, chers habitants de Visé,

J’ose dire que ce qui est arrivé ici, il y a 100 ans, est une pierre dans la mosaïque de l’histoire de l’Europe jusqu’à nos jours. Les deux grandes guerres ont secoué notre continent et ont ébranlé beaucoup de certitudes. Ainsi, d’une manière ou d’une autre, elles ont rendu possible que depuis 70 ans, notre continent, du moins dans sa partie occidentale, connaît un temps de paix et de prospérité. Cette constatation est extraordinaire. L’année 2014, avec ses nombreux conflits violents et guerres de par le monde, nous fait prendre conscience, si besoin en est, que la paix et la liberté sont des biens extrêmement précieux et fragiles. Rien que cette constatation mérite déjà de s’y arrêter et de rendre grâce à Dieu pour le travail de l’Esprit Saint dans le cœur des responsables politiques de par le monde.

Lors de la dernière fête nationale, notre évêque Mgr Delville a expliqué que la Première guerre mondiale ne fut pas une guerre idéologique, mais une guerre de nationalismes et de rivalités. À l’époque, les grandes puissances, l’Allemagne et l’Autriche, d’un côté, la France, l’Angleterre et la Russie, de l’autre, voulaient toutes affirmer leur identité, leur puissance ou leur pouvoir, leur richesse économique, leur culture. En écoutant et en lisant des études sur cette guerre, je me suis dit plus d’une fois : Ce fut une guerre superflue et inutile ! Mais voilà, elle a eu lieu et, en cette ville, elle a coûté la vie à 42 civils ; elle a été la cause de la déportation de 600 personnes ; plus de 500 habitations ont été détruites par le feu. La Collégiale dans laquelle nous  sommes rassemblés a, elle aussi, été la proie des flammes.

Si vos ancêtres de 1914  pouvaient regarder les reportages sur Gaza, sur l’Ukraine, sur la Syrie, sur l’Irak, etc., ils s’y reconnaîtraient aisément. Oui, Visé a été une ville martyre de la Grande Guerre ! Quelle souffrance, quelle horreur, quelle misère ! J’imagine que, en ces jours anniversaires, dans de nombreuses familles, on en évoque sans doute les souvenirs. Au sein de certaines familles touchées directement par les évènements d’août 1914, le ressentiment, les traumatismes ne sont peut-être pas entièrement dépassés. C’est ce que les propos de votre bourgmestre peuvent laisser entendre, quand il parle d’ «un événement pratiquement contemporain aux relents actuels». Les spécialistes nous confirment que la guérison d’un traumatisme causé par une guerre nécessite souvenir et deuil. Le conseil de « pardonner et d’oublier » est absurde, car le pardon requiert la mémoire. Pour le dire autrement : Il ne faut pas refouler les sentiments, mais il faut les assumer et faire un travail de mémoire. Pardonner et oublier sont deux choses différentes. Même si on pardonne, il est fort probable qu’on n’oubliera pas.

Nous chrétiens, nous sommes et restons des êtres humains comme les autres. Nous avons une mémoire comme eux, une mémoire qui n’oublie pas les atrocités, l’injustice, les traumatismes subis. Permettez-moi d’évoquer ici une des interventions de Mgr Martin-Hubert Rutten, évêque de Liège au moment de la Grande Guerre. Comme pasteur, il a cru de son devoir d’intervenir auprès du Gouverneur général allemand. En 1915, il lui écrit :   « Je suis rentré hier d’une tournée de confirmation dans la région de Visé. Ce que j’ai vu dans les communes de Hermée, Mouland, Berneau et surtout Visé m’a profondément affligé. Au milieu des ruines de la ville, quelques femmes sont venues me demander ma bénédiction et me suppliaient en pleurant de leur faire rendre leurs maris et pères, retenus captifs en Allemagne depuis plus de sept mois. Ému moi-même jusqu’aux larmes, je n’ai pu alors que leur adresser quelques paroles de consolation et d’espérance ; mais aujourd’hui, au souvenir d’une désolation si grande, je me crois obligé de faire une démarche auprès de vous, dans le but d’obtenir que les prisonniers civils de Visé soient rendus à leurs familles. » (Un évêque pendant la Grande Guerre, p. 55-56)

Chers frères et sœurs, le contenu de cette lettre nous émeut encore aujourd’hui. Mais la Parole de Dieu que nous avons entendue, nous encourage à regarder le présent et l’avenir, à avancer sur les routes de la vie, à devenir encore plus sensibles aux méfaits de l’injustice, de la violence, de l’intolérance, des atteintes à la dignité humaine.

Dans cette perspective, j’ai été touché par un passage du Mandement de Carême de 1916, où Mgr Rutten écrit aux chrétiens du diocèse de Liège : « Grâce à votre charité, les victimes du fléau ont pu être efficacement aidées. Ou du moins soulagées dans leur malheur. (…) Mais où votre charité a été vraiment grande, j’allais dire héroïque, c’est quand après avoir tant donné pour relever vos propres ruines, vous avez avec une générosité qui nous a rempli d’admiration et de patriotique fierté, tendu une main secourable à des misères étrangères et répondu à l’appel que nous vous adressions en faveur du peuple Polonais encore plus malheureux et plus éprouvé que nous. (…) ‘J’ai connu les douleurs de la captivité pendant plus d’un an’, nous disait un habitant de Visé. ‘À mon retour, je n’ai retrouvé de ma maison que quelques murs calcinés, néanmoins je veux donner mon obole aux infortunés Polonais, car je sais par mon expérience ce qu’ils doivent souffrir.’»  (p. 131-132)

Je pense qu’un tel témoignage fait réfléchir et fait du bien, même 100 ans plus tard.

Chers frères et sœurs ! Le 15 novembre 1918, Mgr Rutten célébrait à la Cathédrale une messe de Requiem pour les soldats tombés sur le champ de bataille. Dans son sermon, l’évêque faisait la réflexion suivante : « Quand nous voyons s’effondrer soudain cet empire formidable et s’écrouler subitement cette organisation militaire qui, pendant plus de quatre ans, ont pu braver et tenir en échec les forces du monde entier, il faudrait être frappé d’une espèce d’aveuglement intellectuel, pour ne pas discerner, dans ces événements tragiques, la main toute-puissante de Dieu. C’est Dieu qui terrasse l’orgueil à l’instant même où il se flatte de réaliser le rêve de son ambition ; c’est Dieu qui donne au Droit la force invincible, contre laquelle la violence la plus brutale se brise à la fin. (…) C’est pourquoi nous entonnerons tout à l’heure l’hymne d’action de grâces et nous louerons Dieu dans tout l’élan de nos âmes frémissantes. Nous remercierons son divin Cœur de notre délivrance merveilleuse, et nous le supplierons de ne pas retirer son assistance à ses serviteurs.» (p. 167-168)

Chers frères et sœurs ! La lecture des événements que Mgr Rutten faisait dans sa prédication nous fait presque spontanément penser au chant de Marie, au Magnificat, que nous avons entendu dans l’évangile de cette messe. Marie affirme que le Seigneur disperse les superbes, renverse les puissants de leurs trônes, élève les humbles ; il se souvient de son amour et de la promesse faite à nos pères dans la foi pour toujours. Aujourd’hui, en 2014, nous pourrions songer aux issues désastreuses de deux guerres mondiales ainsi qu’à la fin tant souhaitée des idéologies marxiste et nazie. Aujourd’hui, le chant de Marie veut avant tout nous encourager  sur le chemin de notre vie et sur celui de la construction de la justice et de la paix. Car tout au long de sa vie, par ses paroles et par ses actes, Jésus a ouvert les yeux de nos cœurs pour nous faire connaître et nous faire aimer un Dieu de justice, de paix, de tendresse et de miséricorde. Il donne son Esprit qui nous fait participer à sa force, à sa lumière, à sa patience pour faire de nous des instruments de la paix, de la vérité, de l’amour, du  bien. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ! Heureux les doux ! Heureux les artisans de paix !

Dans cet esprit, le centenaire des événements du mois d’août 1914 ici à Visé nous pousse à nous dégager de tout ce qui, dans notre vie personnelle, dans la vie professionnelle, dans la vie du quartier et de la commune, pourrait empoisonner et polluer le vivre ensemble, la solidarité, le présent et l’avenir. La grande espérance qui trouve son  origine dans la promesse de Dieu, nous fait dire que notre agir a de la valeur, a de l’importance malgré les apparences si souvent contraires. Rien n’est fait en vain. Oui, aux yeux de Dieu, nos actions ont même une valeur et un sens qui ne passent pas.

Saint Paul vient de nous le rappeler dans la lecture de cette messe : dans le Christ, nous revivrons et la mort n’aura pas le dernier mot sur la vie humaine. Notre espérance trouve sa source dans la résurrection du Christ mort sur la Croix par amour pour nous. La fête de l’Assomption de la Vierge Marie est une confirmation de cette espérance. Dans la foi et l’espérance, le Christ nous rassemble aujourd’hui pour célébrer le mémorial de son amour. Nous prierons pour toutes les victimes des guerres et de la violence. Que le Seigneur les accueille dans sa communion de vie et d’amour comme il a accueilli la Mère du Sauveur. En union de cœur avec le Pape François, nous demanderons aujourd’hui à l’Esprit Saint d’agir dans le cœur de tous les hommes de bonne volonté, afin que notre monde progresse vers plus de justice, de paix et de réconciliation. Amen.

 

+ Aloys Jousten, évêque émérite de Liège

 

 

Assomption 2014

 

Assomption 2014

 

 

 

 

 

Assomption 2014

 

 

Assomption 2014

 

Merci à Jean-Marie Pleyers pour les photos.

Les échos d’Août

22ème dimanche Ordinaire A –Mt 16, 21-27
31 août 2014

 

Félicitation et réprobation

L’apôtre Pierre est d’abord félicité par le Seigneur qui lui annonce qu’il pourra édifier son Eglise sur le roc de sa foi : Pierre est un rocher solide. En réponse à la question du Christ sur son identité, Pierre avait affirmé : « Tu es le Messie, le Fils de Dieu ». Jésus lui déclara qu’il n’avait pas trouvé cela lui-même, mais que le Père le lui avait révélé.

Peu après, Pierre se fait rabrouer : »Satan ! Tu es un obstacle sur ma route ». Il devient pour Jésus une pierre de scandale. Celui-ci vient d’annoncer sa passion, et Pierre se révolte à l’idée que le Messie soit humilié. Ses pensées sont celles des hommes.

Jésus avait dit qu’il allait partir à Jérusalem, souffrir, mourir et ressusciter. Il annonce aux disciples qu’ils auront à renoncer à eux-mêmes, à porter leur croix, à perdre leur vie pour vraiment la garder. Le disciple joue le jeu « A qui perd, gagne ». Le disciple est avant tout quelqu’un qui « marche derrière Jésus ». La marche est une image éloquente. Un marcheur ne reste pas immobile, il avance ; il se détache et progresse ; il n’éprouve ni nostalgie du passé, ni crainte de l’avenir.

Celui qui se tient debout sur ses deux pieds, est certes stable et en sécurité, mais il n’avance pas et reste immobile. Celui qui marche est en position instable et peu sûre : il ne se tient toujours que sur un pied à la fois.

Le disciple connaît une insécurité continuelle du fait de sa conversion permanente. Cherchons notre sécurité dans la confiance en notre Maître.

 

Abbé Auguste Reul

21ème dimanche Ordinaire A – Mt 16, 13-20
24 août 2014

Pour vous, qui suis-je ?

Pendant ses quelques années passées sur la terre, Jésus a vécu parmi les hommes en leur offrant son amitié.
Il veut leur donner bien davantage.

Mais pour cela, il faut qu’ils s’entendent sur son identité : pour vous, qui suis-je ?

Quand Pierre affirmera : « tu es le Messie », Jésus lui révélera que cette réponse ne vient pas de sa réflexion mais de sa foi qui est un don du Père.

C’est sur la foi de cet homme que Jésus va bâtir son Eglise et par elle, offrir son salut à chaque génération.

Comme dans tout amour ou amitié, oser donner sa réponse à la question : « qui es-tu pour moi ? » fait grandir le lien.

Notre réponse à la question de Jésus fera grandir notre foi.

Comme nous voyons que la foi de Pierre a grandi avec des chutes et des relèvements à partir de cette réponse qu’il a osé donner à Jésus son maître bien aimé.

Accueillons donc la question directe que le Seigneur nous adresse aujourd’hui pour que se dégage en nous tout ce qui peut encore lui être livré pour le salut de tous.

Jésus, tu es pour moi l’envoyé du Père qui vient révéler la vie filiale, la vie en communion.

Jésus, tu es l’ami des pauvres et des petits et tu nous envoies vers eux en ton nom.

Jésus, tu es venu chercher et sauver ce qui était perdu et tu fais grandir l’espérance en moi.

 

Abbé Pascal Lecocq.
Vicaire d’Herstal

20ème dimanche Ordinaire A– Mt 15, 21-28
17 août 2014

L’amour de Dieu n’a pas de frontière des races, des peuples et des cultures 

Bien-aimés dans le Christ,

Bonjour

Les textes bibliques de ce 20° dimanche du temps ordinaire,  nous annonce que le salut de Dieu est offert à tous les hommes sans distinctions des races, des cultures ou des religions. Dieu est amour, est celui qui aime Dieu et son prochain demeure en Dieu et  Dieu demeure en  lui.

C’est ce  message que nous trouvons dans les textes de ce dimanche mais surtout dans le livre d’Isaïe. La première lecture nous montres que les étrangers qui sont attachés aux services du seigneur, il les conduira à sa montagne sainte. Dans l’ancien Testament, Dieu s’est choisi un peuple, et les privilèges du peuple élu étaient destinés à être partagés avec toutes les nations. Il veut associer à toutes les nations au peuple élu afin de les introduire dans son intimité. Dieu veut le salut de tous les hommes du monde entier. IL sera mon peuple et moi je serai leur Dieu. C’est cette alliance que Dieu a conclu avec jésus Christ à tout le peuple.

C’est aussi cette même bonne nouvelle que nous lisons dans la lettre de saint Paul aux Romains. IL est affronté à l’incrédulité des hébreux qui ne veulent pas accueillir la grâce de Dieu offerte par le Christ et ouverte à tous les hommes.

Cette alliance, nous est présentée dans la rencontre de cette femme cananéenne qui vient vers jésus. Il faut savoir que c’est une femme, non-juive, une païenne. Tout le préjugé tombe sur elle, mais apprenant l’arrivée de jésus, elle vient le supplier: » Aie pitié de moi, seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon ». Face à cette demande, jésus adopte une attitude surprenante. Il ignore  cette prière…mais  il répond que cela ne fait pas partie de sa mission:  » je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Puis devant l’insistance de cette femme, il ajoute: ce n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens Cette parole est particulièrement dure puisqu’elle compare la cananéenne  à un petit chien. Mas cette femme ne s’offusque pas, au contraire, elle fait preuve d’une grande humilité. Les petits chiens ne peuvent pas prétendre à ce qui se trouve sur la table, mais ils peuvent ramasser les miettes qui tombent au sol.

Devant une telle foi, jésus est en admiration. IL comprend que la foi de cette femme est inspirée par le père des cieux. Il ne peut résister à une foi aussi merveilleuse.

A travers cette épisode, nous découvrons que la foi n’est pas un monopole d’une race, ou d’une religion. La bonne nouvelle est pour tous, même pour ceux qui ne viennent pas dans nos communautés, dans nos petits cercles…beaucoup de fois nous excluons les personnes qui ne sont pas dans nos communautés, dans nos activités, voire dans nos assemblés. La mission de l’Eglise n’est pas de se sauver elle-même mais de sauver le monde. Le seigneur veut le salut de tous les hommes, mais surtout de ceux qui sont le mal croyants, les marginaux de la foi.

En ce jour, nous te supplions  seigneur  de nous aider à accueillir toute personne qui vienne à notre rencontre sans distinction. Ayons un sentiment d’amour et de miséricorde envers eux.

 

Bon dimanche à tous

Abbé Gabriel Mbomba
Curé de l’UP de Dalhem

19ème dimanche Ordinaire A – Mt 14, 22-33
10 août 2014

Dans nos tempêtes, la foi

            La scène de tempête qui suit immédiatement la multiplication des pains de dimanche dernier, débute de manière étonnante. Jésus avait fait un grand rassemblement : 5000 hommes sans compter les femmes et les enfants ! Or voilà que Jésus oblige ses disciples à quitter les lieux… puis il renvoie les foules… et Il se retire seul, à l’écart pour prier. Cette longue prière de Jésus inaugure un tournant dans sa façon « d’évangéliser ».

Ayant renvoyé les foules, il va se consacrer à la formation des Douze. Cette façon de faire a son origine dans un manque de foi, cette incrédulité que Jésus a été obligé de constater dans les foules qui couraient après Lui. Jésus se repose d’une foule qui en  reste à ses préoccupations temporelles, matérielles. « Jésus se rendit compte qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire « roi » … alors il s’enfuit dans la montagne tout seul. » (Jean 6, 14-15)

Jésus attend la foi de l’homme. Ici, c’est Pierre qui fait l’expérience du passage de la foi enthousiaste, facile à la foi plus profonde. Il croyait parfaitement connaître, lui, le marin pêcheur compétent dans son métier ; il doit passer au saut dans l’inconnu et s’aventurer sur les flots.

C’est au moment où le croyant ressent l’impossibilité du salut humain par ses propres forces que l’homme peut faire le saut dans la foi. Il faut passer à la foi pascale et c’est le rôle de nos tempêtes, de nos épreuves. Pour arriver à nous prosterner devant le Christ dans l’adoration en disant : « Vraiment tu es le Fils de Dieu » Il faut d’abord passer par le cri d’aveu : « Seigneur, sauve-moi ! » Laissant l’enthousiasme trop facile, nous nous cognons à la dure réalité de la Vie. C’est alors le test pour grandir !

 

L’Abbé Michel Wilderjans

18ème dimanche Ordinaire  A  – Mt 14, 13-21
3 août 2014

Celui sui vient…combler toutes nos faims

Jésus vient d’apprendre la mort de Jean-Baptiste. Celui qui criait dans le désert : « Il vient ! », se taira à tout jamais. Celui qui demandait : « Es-tu celui qui doit venir ou bien devons-nous en attendre un autre ? »(Lc7, 20), a-t-il eu sa réponse ?

Il nous la donne à travers les quelques lignes de l’évangile de ce dimanche. Chaque action de Jésus nous en apprend un peu plus sur lui et… sur nous à sa suite.

  • Jésus part, sort, s’éloigne… il s’échappe en quelque sorte, comme pour brouiller les pistes… les choses ne sont pas si évidentes, il faut du temps et de la réflexion… Dieu se laisse chercher mais pas emprisonner dans nos schémas parfois un peu simplistes.
  • Il voit, il est ému, il guérit… heureusement, tout ne se passe pas au seul niveau de la réflexion et de la contemplation ; quand l’urgence est là et que le cœur est touché, il faut se mettre au niveau des besoins de l’homme et agir. Compatir et agir.
  • Quand la lumière pâlit et que la faim est toujours là, tenace, les apôtres voudraient que les « gens » aillent voir et se nourrir ailleurs… Ont-ils si peu confiance en Jésus et sa capacité à combler la foule ? Assistés et non pas acteurs, ils ne voient pas ce qu’ils peuvent faire… que d’autres s’en occupent !
  • « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Vous avez tout ce qu’il faut pour nourrir cette foule… Et Jésus leur montre immédiatement : pédagogie et restauration de la confiance.
  • Il rend grâces, rompt le pain et distribue : tout remettre entre les mains de Dieu tant il est vrai que livrés à nous-mêmes, nous sommes démunis… mais confiants, nous pouvons déplacer des montagnes.
  • Tout le monde a mangé, et il en reste… d’autres pourront encore être nourris. Le partage fait des miracles.

 

Oui, Jésus est bien « celui qui vient », image parfaite de la miséricorde divine, dont le cœur se laisse toucher, dont les mains sont prêtes à servir, guérir, relever ; qui appelle à la confiance et à l’audace tout en montrant à chacun qu’il est capable d’être acteur du partage qui enrichit et de la joie qui transfigure tout.

Petit regard sur moi-même : qu’ai-je à mettre dans le panier, à côté des cinq pains et deux poissons, qui soit bon à partager ?

 

Anne Van Linthout-Locht
Assistante paroissiale