Avent 2014 dans notre Unité

Cette année dans nos 11 communautés…

 

REGARDEZ ET VOYEZ… DIEU EST LÀ

 

Et un soutien avec la campagne vivre ensemble

Nous soutiendrons le projet « RACYNES » rue du Moulin 65 à 4684 Haccourt (04/379 22 09 – 0474/649235 – alexandre@racynes.bewww.racynes.be)

Espace d’accueil et d’accompagnement pour jeunes et adultes en grandes difficultés  sociales. Activités en lien avec la nature (potager, atelier vélo, cuisine, roulotte à soupes, ateliers, …) Travail de rue et logements tremplins. Appui demandé pour activités collectives et coaching de jeunes précarisés.

 

REGARDEZ, VOYEZ et DÉCOUVREZ  

1er dimanche : Regardez et voyez … Veillez en permanence, Dieu vient et il est là !

En ce 1er dimanche de l’Avent, une invitation : Veillez !
Dieu nous fait signe …
Il nous faut être attentifs à sa venue quotidienne en nos vies.  A nous de découvrir comment il nous parle.
Sa lumière éclaire nos vies au fil des jours.
Elle nous tient en éveil.

Veillez !

 

 » Une lanterne : symbole de notre désir de rester en veille pour le Seigneur.

 

2ème dimanche : Regardez et voyez … Dieu vous attend avec patience.  Dans la paix, avec vos frères, rendez droits vos sentiers.

 

En ce 2ème dimanche de l’Avent,

Bonne Nouvelle pour toute la terre : Dieu nous attend  

A nous de franchir les obstacles qui encombrent les routes de notre vie.
Pour ne pas nous perdre, une boussole …
Mais quel que soit notre chemin, Dieu est là !

 

 

 » Une boussole : importance de suivre le bon chemin, celui sur lequel nous découvrons la permanente présence de notre Dieu.

 

3ème dimanche : Regardez et voyez … Même si vous criez dans le désert, croyez à la Bonne Nouvelle du Christ.

 

Ce 3ème dimanche de l’Avent nous invite à la joie,

à la joie de la Bonne Nouvelle. 

N’ayons pas crainte,
Même si nous crions dans le désert de notre monde, lieu de peur, de soif, de solitude et de silence, la Parole de Dieu apaise.
Elle nourrit notre vie, quelle qu’en soit la difficulté.
Elle nous invite à l’espérance, envers et contre tout.

 

 

 » Le lectionnaire : apaisement que peut-nous procurer l’écoute de Dieu qui nous parle face à nos cris fréquents.

 

4ème dimanche : Regardez et voyez … Le mystère vous est maintenant révélé : Dieu est fidèle, depuis David, jusqu’à Jésus, jusqu’à nous.

 

4ème dimanche de l’Avent : bientôt la joie d’une naissance illuminera l’Eglise …

 

Aujourd’hui, notre regard se pose sur Marie : son « oui » au projet de Dieu nous dit la fidélité de Dieu à son peuple.
Malgré les nombreuses infidélités du peuple hébreux et les nôtres,
Dieu revient toujours le premier.
Dieu est fidèle, envers et contre tout !

 

 » Deux alliances : permanence de la fidélité de Dieu.

 

Noël : Regardez et voyez …. La Bonne Nouvelle est arrivée !

 

 

Les échos de Décembre

4ème  dimanche Avent B – Lc 1, 26-38
21 décembre 2014

MISSION IMPOSSIBLE

A quelques jours de la fête de Noël qui fait mémoire de la naissance du Christ, voici un retour en arrière rapide pour nous faire entrer dans l’intimité la plus profonde de Marie, sa mère.

Un évènement prodigieux se révèle à cette petite jeune fille toute simple : tu seras la mère du Sauveur des hommes, qui règnera pour toujours. Tu donneras la Vie au monde par ce Fils de Dieu. Tu es comblée de grâces et le Seigneur est avec toi.

Marie est toute retournée, on dirait que tout le ciel lui dégringole sur la tête et que toutes ses valeurs sont chamboulées, on lui demande une mission naturellement impossible humainement parlant. Comment faire confiance à cet envoyé de Dieu ? Il n’y a aucun point d’appui, ni de repère connu ! Or, Marie, bien que toute retournée, pose la bonne question pour éclaircir son esprit embrumé : comment ? Et la réponse est fulgurante : l’Esprit de Dieu sera en toi, fais confiance car voici une preuve  que Dieu peut tout, même l’impossible ; ta cousine, la stérile, attend un enfant elle aussi.

Le  DIEU Tout Puissant est suspendu aux lèvres de Marie, il est d’une faiblesse incroyable puisqu’il confie l’avenir de l’homme à un petit bout de femme qui pourrait dire NON : il se met en quelques sorte à genoux devant elle pour lui demander : Veux-tu ? Il respecte pleinement l’être humain et ne veut pas forcer une décision, c’est le comble de l’Amour !

Alors Marie dans un élan total se confie à Dieu ; elle accepte, au risque de sa propre vie et de sa réputation, de porter celui qui donnera la Vie aux hommes ; elle accepte de se jeter à l’eau, de plonger en apnée avec le souffle de Dieu comme seule bouée. Dans un oui total et confiant, Marie se veut servante qui écoute la parole de Dieu et se fie à Lui, même dans une situation impossible ! Dieu est plus puissant en Amour et cet amour peut tout accomplir, même l’impossible.

Que la joie de Noël inonde votre cœur car un Sauveur nous est né pour que nous ayons la Vie

Merci Marie pour ce oui à l’impossible, car grâce à lui, tout est possible désormais.  L’amour a fait le premier pas. ALLELUIA.

 

Ivan Doigny, diacre

———————————————————————————————–


3ème  dimanche Avent B – Jn 1, 6-8.19-28
 14 décembre 2014

Témoin très modeste

 

Des enquêteurs cherchent à savoir quel est cet homme d’allure sauvage qui prêche au désert et interpelle vigoureusement ses auditeurs à la manière des prophètes d’autrefois.

Depuis 3 siècles, c’est le silence. Qui est ce dernier-venu ? Il déclare ne pas être le messie. On croyait que le prophète Elie reparaîtrait avant l’avènement du messie. Selon Malachie, Dieu allait envoyer le prophète Elie avant le jour de son intervention définitive. Jésus lui-même, d’ailleurs, confirmera : « Jean-Baptiste est l’Elie qui doit venir ». Mais, par excès de modestie, le précurseur nie être Elie. Dans le livre du Deutéronome, Moïse annonce que Dieu enverra un prophète comme lui. On veut savoir si Jean est ce grand prophète : « Ce n’est pas moi ». Il dément toutes ces rumeurs qui, cependant, perdureront. Certains de ses disciples, ayant reçu son baptême, ont formé des communautés « johannites » qui croyaient trouver le salut dans le message du précurseur. St Paul, au début de son 3ème voyage, en rencontrera une à Ephèse. Ces gens n’avaient pas entendu parler de l’Esprit-Saint. Après avoir entendu Paul, ils reçurent le baptême au nom de Jésus. Paul leur imposa les mains: ils furent remplis de l’Esprit-Saint. Ces Johannites étaient connus au temps des apôtres. En écrivant son Evangile, Jean souligne l’insistance du précurseur qui veut éviter la méprise. Il n’est pas la lumière, mais témoin de la lumière. « ‘Le Verbe est la vraie lumière ».

Jean appelle à préparer la venue du messie : « Aplanissez le chemin du Seigneur ». C’est notre travail en ce temps d’Avent : Aplanir les montagnes d’orgueil et combler les abîmes de faiblesse qui sont en nous. Soyons humbles et ayons confiance en Dieu.

 

Abbé Auguste REUL

———————————————————————————————–

2ème  dimanche Avent B – Mc 1, 1-8
7 décembre 2014

Une histoire de sentier.

 

On ne peut préparer un chemin que si on l’emprunte. Banalité sans doute que de dire cela et pourtant, on ne peut effectivement déblayer, débroussailler, aplanir un chemin, que si… on y avance. Le prologue de l’Evangile chez Marc, évoque à sa manière, lui aussi un chemin sur lequel avancer, mais dont on ne sait pas encore très bien ce qu’il sera. Pourtant, dès le début, le lecteur que nous sommes va prendre une longueur d’avance sur les disciples et les adversaires de Jésus, dont l’évangile nous montrera les multiples hésitations et incompréhensions. En effet, dès le premier verset, en quelques mots, de précieuses informations nous sont données: Jésus est Christ, messie, (ressuscité) et Fils de Dieu. Rien moins que cela! Le sommet à atteindre est décrit, l’horizon à contempler est défini.

Alors en route ! On y va! Un messager est envoyé par Dieu pour préparer le chemin de Jésus. Et ce chemin sera pour nous comme un nouvel exode, une nouvelle libération: Dieu sauve! Nous sommes donc mis sur la piste: Jean-Baptiste proclame un baptême de conversion, et nous oriente vers un sauveur qu’il annonce: il nous dit «regardez-le, il est plus fort que moi, il vous baptisera «dans l’Esprit-Saint. Enigme, mystère…, baptisé dans l’Esprit-Saint…

Et c’est là que nous nous rendons compte que le chemin ne se dégagera que si on l’emprunte. En effet, comme les disciples, pour comprendre, il nous faudra parcourir patiemment tout ce chemin d’évangile, page de vie après page de vie, qui ira jusqu’à la mort de Jésus et conduira à sa résurrection. Le sommet ne se découvre que si on avance pas à pas. Et si ce temps de l’Avent en était un premier.

Abbé José Gierkens

Agenda de décembre

Mercredi 3 :

  • Mess’Aje : 2e rencontre
Jeudi 4 :
  • Janvier 2015 approche….La campagne de l’Action Damien peut débuter!
    Vous voulez en savoir plus?

Ce jeudi 4 décembre, à Richelle, Constant, infirmier congolais 
qui travaille pour l’Action Damien,vient nous parler!  Il présentera le nouveau film, donnera des explications, et nous pourrons lui poser des questions.

Vous êtes les bienvenus, dès 20h,  dans le local des Associations, à côté de la Bibliothèque, rue au Flot.

Mercredi 10 :

  • Mess’Aje : 3e rencontre

Samedi 13 : 

  • Catéchisme : 1ère année
    Rencontre KTmesse de 16h30 à 18h30 à Richelle
  • Cheratte-Hauteurs :
    • Marché de Noël à la salle SaintJosephdès 11 heures.
      Divers exposants proposent leur artisanat, leurs réalisations, leurs spécialités.
      Possibilité de se restaurer : tartiflette, bouquet des moines, croque-monsieur, soupe à l’oignon, pain doré.
      Le tout dans une ambiance agréable et dans la magie de Noël

Dimanche 14 :

  • Catéchisme :
    Petit déjeuner pour les enfants de 2e année et leur famille.
  • Wandre :
    • Messe à 10h00 sous le chapiteau du marché de Noël avec participation des commerçants et forains. Messe à 10h sous le chapiteau
       à l’entrée de la rue des Près.
      (au carrefour avec la rue du Pont de Wandre, près du passage à niveau)
  • Cheratte-Hauteurs :
    Messe à 11h et marché de Noël à la salle SaintJoseph.
  • Lanaye :
    15h, concert de Noël de la chorale Dimanche
    avec le chœur Saint-Jo de Cheratte-Haut.
Lundi 15
  • Wandre :
    Célébration communautaire de la réconciliation à 19h30 pour l’Unité Pastorale.
  • Lumière de Bethléem : sera remise à tous ceux qui le désirent après la célébration de réconciliation ou là la messe du dimanche 21 à 9h30 à Wandre.
    Vous pouvez apporter votre propre bougie, lanterne,…

Mercredi 17 :

  • Mess’Aje : dernière rencontre

Vendredi 19 :

  • Lanaye :
    à partir de 19h, balade des crèches.
    Départ de l’église, retour de la balade au Cercle et une boisson revigorante (chocolat/vin chaud).

 

Dimanche 21 : 

  • Catéchisme : 1ère année
    Rencontre KTmesse de 10h00 à 12h00 à Lanaye
  • Lumière de Bethléem : sera remise à tous ceux qui le désirent après la célébration de réconciliation ou là la messe du dimanche 21 à 9h30 à Wandre.

Horaires des célébrations de Noël

Le mercredi 24 décembre :

  • Cheratte-Bas : 17h30
  • Souverain-Wandre : 17h30
  • D L P : 18h00
  • Sarolay : 18h00
  • Lixhe : 23h45 animée par la chorale dimanche

 

   Le jeudi 25 décembre :

  • Wandre : 9h30 – réception après la messe
  • Cheratte-Haut : 11h00
  • Richelle : 11h00 animée par les enfants
  • Visé : 11h00 et 19h00

Christ Roi complémént et extraits bibliques

 

Complément :

Marie-Noëlle Thabut, bibliste définit ainsi cette transition :  » Le mois de novembre est à la charnière de deux années liturgiques ; et le passage de l’une à l’autre manifeste une étonnante continuité : de la fête du Christ Roi à l’ouverture de l’Avent, nous sommes invités à lever les yeux vers l’À-Venir car c’est bien le même projet de Dieu qui continue à se déployer dans notre histoire. Pour y collaborer, il nous faudra mettre en œuvre tous les talents qui nous ont été confiés. À commencer par le plus merveilleux : la Parole de Dieu elle-même, que nous aurons la joie de découvrir au long des dimanches. »

Elle a également écrit dans son livre  ‘L’intelligence des Ecritures » à propos de l’Evangile du Christ Roi (Mt 25,31-46) : « Il faut quand même une belle audace pour célébrer la fête du Christ-Roi ! Combien de baptisés se rendront-ils dans les églises ce jour-là  pour assister aux célébrations du couronnement ? « 

 

Voici ce qu’en dit Feu Nouveau  57/6 (Bimestriel de formation biblique et liturgique) :

« Cette fête a été instaurée dans un contexte historique particulier, entre les 2 guerres mondiales.  L’étendard du Christ Roi galvanisait les mouvements d’action catholique et la liturgie servait de tremplin.  »La réforme de Vatican II en a infléchi l’orientation quelque peu triomphaliste en ajoutant au titre « de l’Univers » et en diversifiant les lectures des 3 années.  On trouve donc sous ce vocable une riche variété d’accents.  En cette année A, on peut en distinguer trois : l’insistance sur le roi berger de son peuple, fonction traditionnelle dans la Bible (1ère lecture), le pouvoir royal du Ressuscité (2ème lecture), le jugement de tous les peuples, autre fonction royale traditionnelle (évangile)

 

(…)  Un aspect essentiel du jugement dit « dernier » est l’identification  du Christ avec celui qui manque du nécessaire pour vivre. En disant « c’est à moi que vous l’avez fait », le roi est désormais le pauvre, l’affamé, l’étranger, le malade… Et si le verdict est pour demain, c’est aujourd’hui que tout se joue, dans la relation à l’autre.  Celui qui était venu pour que le monde ait la vie poursuit sa logique jusqu’au bout.  Il attend que ses sujets soient au service de la vie, dès maintenant. Pour plagier M. Halter, le but du christianisme n’est pas de christianiser le monde, mais de l’humaniser » (René Rouschop »).

 

– Et pour rejoindre la dernière phrase du § précédent, D. Marguerat, dans le cadre de la conférence qu’il a donnée à Rivespérance le 24 octobre dernier (Jésus, maître du dialogue. Divines rencontres) : « Pourquoi l’incarnation : pour que l’homme devienne homme, pour que l’humain humanise son humanité ».

 

Extraits :

 

Mc 10, 45 : « Car le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude ».

——————–

Lc 22, 27 : « Lequel est en effet le plus grand, celui qui est à table ou celui qui sert ?  N’Est-ce pas celui qui est à table ? Or moi, je suis au milieu de vous à la place de celui qui sert ».

 ——————–

 

19 Le « Royaume du Christ » : Jésus ne répond –t-il pas que son ‘Royaume n’est pas de ce monde’ :
 »  20 Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable.
21 On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » (Lc17, 20-21)

 ——————–

32 Jésus « Roi » : oui, si nous croyons la réponse qu’il a faite à Pilate et pourtant il ne revendique nullement cette royauté.
« 33 Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
34 Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
35 Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
36 Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
37 Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » » (Jn 18, 33-37)

——————– 

 Toujours dans la Passion, le revêtement du manteau rouge et de la couronne d’épine ne ressemblent-ils pas à un couronnement ?

« 02 Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
03 Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » (Jn 19, 02-03)

 ——————–

Présentation du conférencier.

M. Jean-Pierre LENSEN
ouvre la 25e année des RENCONTRES DE LA PORTE OUVERTE

Licencié en Histoire de l’Art et Archéologique de l’Université de Liège (1975) avec un mémoire  sur « Les Découvertes néolithiques dans la Basse-Meuse de l’abbé Peuskens », curé de Boirs et grand archéologue. M. Jean-Pierre LENSEN est ancien élève de l’Institut puis du Collège Saint-Hadelin

Attaché à la ville de Visé depuis 1983, il relance la « Société Archéo-Historique de Visé et de la Région » créée en 1921 et présidée aujourd’hui par M. Jo Massin.

J-P LENSEN a suscité et animé plus de 1.400 activités grand public en collaboration avec de nombreuses écoles et associations, participé à l’édition de plus de 150 publications sur tous les patrimoines de la Basse-Meuse. Enfin, il a publié les œuvres de son maître et ami John Knapen, l’historien visétois, professeur à l’Athénée de Visé. Par ailleurs il a succédé à Jean Massin comme conservateur du Musée Régional d’Archéologie et d’Histoire de Visé.

 

Bref Jean Pierre LENSEN est sans doute aujourd’hui l’une des personnes les plus compétentes en matière de passé de la Basse-Meuse. Ces dernières années, il s’est particulièrement consacré à l’étude de la guerre 1914-1918 dans la Basse-Meuse dont il nous relèvera de nombreux aspects peu connus.

 

Le jeudi 6 novembre 2014 à 20 heures

en la salle Maria Goretti de l’Institut du Sacré-Cœur,

avenue Albert 1er 24 à Visé

Prières et réflexions autour des funérailles

Nos absents nous accompagnent.

Où s’en vont ceux qui nous manquent ?
Nous accompagnons leur corps jusqu’en terre et puis après ?…
Nous fleurissons leur mémoire,
Nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages.
Que ne donnerait-on pas pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « je veille sur vous » ?
Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux.
Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher, puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre.
Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes.
Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner.
Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont jamais ainsi perdu.
En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole.
Le chagrin n’est pas le revers de l’amour.
Mais c’est encore l’amour.
Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux… »

 

Si l’on devait faire le portrait du bonheur,

 

Il aurait parfois le visage du chagrin
Mais aussi la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés,
et qui continuent à veiller sur nous tendrement.
C’est une image apaisante pour s’endormir, pour s’orienter,
Ou se perdre dans leur sourire.
Il y a un peu d’infini dans cet amour-là.
L’absence n’est pas un vide.
C’est aussi de l’amour qui nous accompagne.
Servir encore, être utile à quelqu’un…
Un beau destin pour nos absents…

Yves Duteil

(Panorama 2003)

Les échos de Septembre

26ème dimanche Ordinaire A – Mt 21,28-32
28 septembre 2014

 

Le « dire » et le « faire »,  le « voir » et le « croire » !!

Pour bien comprendre cette parabole des 2 fils, resituons le contexte. Jésus enseigne dans le temple et s’adresse aux grands prêtres et aux anciens du peuple qui lui ont posé une question: Qui t’a donné cette autorité?

Jésus répond par une question: le baptême de Jean, d’où venait-il, de Dieu ou des hommes? Ils n’osent se mouiller! Jésus leur demande alors leur avis sur l’attitude des 2 fils.

Les 2 fils donnent une réponse différente à la sollicitation de leur père mais chacun fait le contraire. Je pense que nous sommes tous d’accord avec les pharisiens pour dire que c’est le premier fils qui s’est bien comporté. Cela se résumerait-il à dire : mieux vaut bien agir avec un peu de retard ou de mauvaise humeur que de ne rien faire du tout malgré les belles promesses? N’y a t-il pas bien davantage ?

Jésus veut leur faire comprendre que le Père n’agrée pas comme serviteurs ceux qui se contentent de parler devant les hommes, mais ceux qui se repentent devant Lui.  On est ainsi un peu moins surpris d’entendre Jésus dire sur sa lancée à des justes selon la loi, que les pécheurs publics et les prostituées les précèdent dans le Royaume de Dieu. Qu’y a t-il au tréfonds de cette apostrophe? Au-delà de la claire exhortation du Christ au repentir, quelle lumière les paroles du Seigneur peuvent-elles apporter, aujourd’hui, à nos vies?

Jésus nous invite à bien comprendre une chose essentielle, et plus encore, bien sûr, à la mettre en pratique. Il y a , tour à tour et tout à la fois, le « dire » et le « faire », puis le « voir » et le « croire ». Il faut savoir « dire », c’est-à-dire, parler vrai, exprimer son âme, se prononcer, répondre à son appel. Mais cela ne suffit  pas. Il est nécessaire de bien « voir », c’est-à-dire, s’instruire de ce qui est juste, comprendre, discerner. Mais cela reste insuffisant.

Il faut « dire » et « faire », il faut « voir » et « croire ». Car il y a priorité de l’acte sur la parole et de la foi sur la connaissance.

Souvenons-nous des paroles du Christ: Ce n’est pas en disant « Seigneur, Seigneur »! qu’on entrera dans le Royaume de Dieu, mais c’est en faisant la volonté de mon Père.

 

La fraternité dominicaine

25ème dimanche Ordinaire A – Mt 20,1-16a
21 septembre 2014

 

La bonté du Maître

 

Dans cette parabole, entendue souvent, notre attention est souvent attirée sur le fait que chacun reçoit le même salaire, que l’homme ait travaillé une journée ou une heure.

En regardant de plus près le maître agir, nous voyons un maître qui se lève très tôt et se couche très tard, il est toujours en éveil.

C’est un maître, un Seigneur qui ne reste pas enfermé dans son domaine, dans son Royaume, mais un maître qui sort dès l’aube et il sort jusqu’à cinq fois tout au long de la journée. Il sort même à midi, en pleine chaleur, une heure où généralement on reste chez soi, plus au frais.

Ce maître va vers les hommes et il n’attend pas qu’ils viennent vers lui pour lui solliciter un travail, de l’argent…ou toutes autres demandes. Il a toujours la même préoccupation : aller à la rencontre des hommes et plus particulièrement ceux qui sont assis sur le bord de la route, des hommes apparemment oisifs, désabusés, qui n’ont pas l’air de vraiment chercher ou qui sont décourager de ne pas avoir de réponses à leurs quêtes, leurs recherches, leurs demandes, qui ne se décarcassent plus pour gagner leur pain, de quoi vivre, des abandonner, des rejeter….Ce maître fait le premier pas, il cherche à tout prix à entrer en relation. Ce maître ressemble étrangement à Dieu qui cherche Eve et Adam dans le jardin d’Eden « Où êtes-vous », à Dieu au Buisson ardent «  J’ai entendu les cris de mon peuple, j’ai vu leur souffrance… »

En sortant aussi souvent, le maître montre aussi son enthousiasme, son obstination face au découragement des hommes. Pour lui, rien n’est jamais perdu, il y a toujours un espoir, une Espérance : remettre l’homme debout.

Pour le maître, le Seigneur, tous les hommes ont la même valeur, la même place dans son cœur, ce sont tous ses enfants bien aimés et son Royaume est pour tous qu’ont répondent à ses appels  depuis ses 10 ans, 30ans, 50ans, 70ans, à la veille de sa mort…que nous ayons des passages à vide…

Le maître n’a qu’une idée, que nous soyons tous rassemblés dans son Royaume, sans en perdre un seul.

Dans nos vies, soyons à l’écoute de Dieu qui nous appelle, qui vient à notre rencontre et plus particulièrement dans nos moments de découragement et soyons rassuré que nous sommes ses enfants bien aimés dans toutes circonstances.

Martine Becco

AP

________________________________________________________

La Croix Glorieuse A – Jn 3, 13-17
14 septembre  2014

 

La Croix Glorieuse

La croix était l’instrument de supplice par excellence à l’époque des Romains et plus particulièrement de Jésus. C’étaient les plus grands malfaiteurs, qui étaient condamnés à cette mort. La croix instrument de honte, instrument de mort a changé de sens pour les Chrétiens.

Jésus, le don d’amour du Père, est venu vivre au milieu des hommes, partageant en tout notre vie, excepté le péché. En allant jusqu’au bout de l’amour, en se livrant lui-même au supplice de la croix, et en ressuscitant, il a fait de cet instrument de mort, un chemin de vie. Il nous a révélé que Dieu le Père a envoyé son Fils dans le monde non pas pour, juger et condamner, mais pour sauver le monde et nous rendre vainqueurs du mal et de la mort.

Ainsi donc, pour nous Chrétiens, la croix est signe de victoire, d’amour, de vie. C’est pour cela que nous pouvons la porter au cou avec fierté et orner, avec elle, les pièces de notre maison. Elle est pour nous signe de la victoire glorieuse du Christ.

Joseph DESONAY, doyen

23ème dimanche Ordinaire A – Mt 18, 15-20
7 septembre 2014

 

L’amour a fait les premiers pas

Le texte de ce jour est interpellant : si ton frère a commis le mal, va le trouver ! Est-ce à dire que nous devons nous instaurer en juge de notre voisin ? L’accabler de reproches sanglants et risquer de le démolir en clamant son problème à la face de tous ?? L’évangile ne va pas du tout dans ce sens, au contraire, il nous invite à être porteurs d’une démarche d’amour. Le sens profond est simplement de faire prendre conscience à la personne visitée qu’il y a un problème, une difficulté, une incompréhension dans sa vie et que continuer dans ce sens est générateur de conflit pour lui et les autres.

Une réflexion commune à ce propos est porteuse de paix car elle recherche le meilleur possible en respectant chacun dans ce qu’il est profondément. Elle n’impose pas une solution radicale qui risque d’écraser mais suggère des chemins à emprunter pour garder la dignité de chaque être humain.

Le risque est grand dans notre monde d’aujourd’hui de se voir opposer un refus catégorique de discuter en arguant de la liberté totale inaliénable: « je fais c’ qui me plait, plait, plait !! ». Et pourtant, il faut insister calmement, sereinement et peut –être se faire aider par d’autres encore pour obtenir un résultat. Non pour le plaisir « d’avoir raison comme one tiesse d’y hoye », mais bien par amour et respect  pour cette personne qui vaut la peine d’être aimée telle qu’elle est. Oui, l’amour que Dieu met dans nos cœurs est à son image « aimez- vous les uns les autres comme je vous ai aimé ». Et il a été jusqu’au bout lui, jusqu’à la croix, jusqu’à la mort honteuse que nous connaissons pour que nous ayons la vie.

Jésus nous invite à être des semeurs d’amour autour de nous et à aider nos frères à vivre dans le respect et la dignité, à faire le premier pas au nom de son amour fou pour chacun de nous sans distinction.

A partir du moment où nous lui faisons confiance, il peut, par l’Esprit, insuffler en nous ce désir de servir nos frères, non pour les abaisser mais au contraire les aider à se relever et à marcher dans la dignité.

Aide nous, Seigneur, à nous réunir en ton nom, dans la paix du cœur, car nous savons qu’à ce moment-là, tu es au milieu de nous et que tu nous accorderas ce que nous demandons. Tu as raison d’y croire, envers et contre tout ! Merci Jésus !

 

Ivan Doigny , diacre

Les échos de juillet

17ème dimanche Ordinaire  A  – Mt 13, 44-52
27 juillet

Discernons pour acquérir le seul vrai trésor

« Le Royaume des cieux est comparable… » Déjà la semaine dernière, Jésus nous proposait ces mêmes comparaisons, en paraboles.

Cette semaine, Mathieu termine son discours en paraboles par trois nouvelles petites histoires, dont deux jumelles. Le tout se termine par une conclusion générale : « Avez-vous compris tout cela ? »

Les paraboles jumelles « le trésor et la perle », préparées par la lecture du Livre des Rois et le Psaume 144, montre le prix inestimable du Royaume : il faut le préférer à tout, c’est le seul vrai trésor. Les deux paraboles ont une pointe commune : « il va vendre tout ce qu’il a et il achète… » Le vrai bonheur est d’entrer dans le Royaume préparé par Jésus, il nous y invite aujourd’hui comme hier. Cette acquisition compense bien, et combien, la renonciation aux richesses de ce monde. Alors, pourquoi hésitons-nous ? La vraie vie est l’union avec Jésus, qui requiert le renoncement à tous nos attachements matériels qui feraient obstacle.

La « parabole du filet » rappelle l’épisode du blé et de l’ivraie. Dieu est d’une patience infinie : il laisse le temps à l’homme de se tourner vers lui, de se convertir. S’il devait arracher de la vie du monde tous ceux qui pêchent, il ne resterait plus personne sur la terre, même pas nous !!

Merci à Dieu de sa patience envers nous, même si parfois, nous trouvons qu’il a trop de patience envers certains dans le monde : les faiseurs de guerre en Palestine, les responsables de l’attentat contre l’avion de la Malaysian, les terroristes de Syrie ou d’autres pays… pourquoi, Seigneur, les laisses-tu vivre ?

Jésus nous rappelle qu’il faut, à eux aussi, leur laisser une chance de s’amender et de se convertir. Le jugement final appartient à Dieu seul.

Mathieu, dans la finale de son discours, montre que les disciples ont compris. L’intelligence des chrétiens à la lumière de la joie de Pâques devrait nous entraîner à approfondir la Parole de Jésus pour mieux la comprendre et en vivre.

 Abbé Désiré van Ass,
Curé de l’UP Liège Nord – Vottem.

16ème dimanche Ordinaire A –  Mt 13, 24-43
20 juillet 2014

« Laissez grandir avec vigilance »

Le temps des vacances est plutôt un temps de détente, pendant lequel j’essaie de décompresser, de me reposer. J’essaie en même temps de reprendre un peu de « hauteur » par rapport aux activités habituelles de l’année. Et comme personne ne peut tout maîtriser, c’est plutôt le temps du laisser-faire…de se laisser faire.

L’évangile du jour nous y invite tellement ! J’aimerais paraphraser : laisse grandir tout ce que tu as semé durant l’année en gestes, en paroles d’amitié, de solidarité, ou, plutôt, laisse grandir ce que Dieu a semé en toi et laisse-le grandir en confiance. La semence fait son travail, avec un peu de soleil et d’humidité. Soyons donc soleil à notre tour. Aidons-nous les uns les autres à laisser germer le meilleur ! Mais Jésus suggère que nous gardions un œil ouvert : sois vigilant à l’ivraie qui peut s’insinuer aussi et fais le tri !

Le temps des vacances devient alors le temps du discernement, ou d’une certaine évaluation. Je regarde paisiblement ce qui m’aide à aimer davantage, à servir davantage, et j’essaie d’abandonner ce qui m’en empêche’. Et je peux même mettre des provisions dans mon grenier, pour faire le plein d’énergie. Chacun à notre façon, nous avons besoin de tout notre cœur et de tout notre esprit pour aimer davantage. Si notre quotidien est rempli de toutes sortes de freins et d’embûches, un temps de prière ou une retraire peut approvisionner notre grenier intérieur.

Laissons grandir la moisson qui se prépare en nous et gardons l’œil ouvert !

Père Tommy SCHOLTES
Prions en Eglise N°331

15e dimanche ordinaire A  – Mt 13, 1-23
13 juillet 2014

Une parabole d’Espérance

Le semeur est sorti pour semer et la terre entière est son champ.

Ici, des ronces et des épines : les guerres, les attentats, les catastrophes, les accidents, les maladies, et aussi la méchanceté des hommes : autant de ronces et d’épines qui étouffent et qui blessent.

Là, le sol sec et aride des pays de la faim et aussi des solitudes, des incompréhensions, des désespoirs et tant d’hommes et de femmes au cœur dur comme la pierre.

Alors, je me suis dit : « Semeur, rentre chez toi, tu vas semer pour rien. Ou alors, fais-toi un petit jardin, avec de la bonne terre. On l’appellerait Église. Une terre bien propre, un sol bien arrosé, des légumes bien alignés« .

Le semeur est sorti. Oui, mais voilà. Il refuse d’ensemencer seulement le coin de bonne terre. Car son champ à lui, c’est le monde entier. Car son rêve à lui, c’est que tout homme reçoivela BonneNouvelle.

Alors, il sème à toute volée, même dans les ronces, même dans les pierres. Et la semence tombe partout, même sur les superficiels, les affairés, les versatiles. En prenne qui voudra, l’Esprit souffle où il veut.

À ses amis, à la terre tendre, Jésus dit : « Allez et portez beaucoup de fruit et que votre fruit demeure. Vous êtes la joie du divin jardinier, la joie de mon Père« .

Puis, il s’est rendu dans les terres arides, des terres couvertes de ronces. Et là, ils ont pris les épines de leurs ronces pour lui faire une couronne et lui mettre sur la tête.

Et on a planté sa croix au milieu des terres brûlées. Mais lui, cette terre séchée et brûlée, il l’a arrosée de ses larmes et de son sang.

Et voici qu’ici et là, une ronce fleurit. Des gestes d’amitié irriguent le sol. Des espérances se remettent à germer. Les aubes se lèvent sur le monde entier. Des cœurs endurcis se remettent à battre et des hommes qu’on croyait morts ressuscitent en Vie Nouvelle.

Parents, qui rencontrez tant de difficultés dans l’éducation de vos enfants, ne renoncez pas à éduquer, à lancer les semences. Catéchistes, déçus de ne plus voir les enfants une foisla Professionde Foi terminée, vous n’avez pas semé en vain. Jeunes et moins jeunes qui n’avez pas réussi telle entreprise, écoutez ce message de Jésus : quelque part en vos vies, il est une terre qui donnera des fruits.

Heureux, dit Jésus, oui, heureux ceux qui entendentla Parolede Dieu, et qui la mettent en pratique. Ils donneront des fruits pourla VieÉternelle.

Abbé Lucien VANSTIPELEN

14e dimanche ordinaire A –  Mt 11, 25-30
6 juillet  2014

Jésus, le messie doux et humble, poubelle de l’humanité

A l’exemple de Marie, sa mère, qui a tressailli de joie en Dieu, son Sauveur parce qu’il s’est penché sur son « humble servante », une pauvre servante d’une bourgade perdue de la Palestine à qui Jésus exprime la même joie parce que Dieu, son Père et notre Père, a choisi de révéler les mystères du Royaume non aux sages et aux savants mais aux petits, aux humbles de cœur.

Jésus se réjouit ainsi de voir son Père prendre les pauvres, les petits en affection et les conduire vers les splendeurs du Royaume. Jésus se présente comme le seul qui connait le Père et qui le fait connaître à qui il veut pour prendre part à cette joie du royaume.

C’est enfin auprès de Dieu , son Père en passant par Jésus que nous pourrons trouver au plus profond de nous-même, l’explication de notre destinée, souvent dramatique, devant la souffrance et la mort : « Venez à moi, vous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples ; car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger ». Le cœur de Jésus lui dicte un ordre, un de ces impératifs dont il détient seul le secret face à nos souffrances et nos  misères : «  Venez à moi, vous qui peinez sous le poids du fardeau ». Sans détour, Jésus se présente à nous comme le refuge de toute souffrance et de toute peine, une véritable poubelle pour contenir toute la dégradation humaine et redonner plus de vigueur à nos fragilités humaines.

N’oublions pas que sa parole initiale est destinée à ceux qui sont écrasés par le travail, à vous qui luttez dans le labeur quotidien et  (ici nous sommes tous concernés) à ceux qui sont broyés par les soucis de tout genre, la maladie, les peines morales.

Jésus tend la main et veut et veut vivre intimement avec ceux qui souffrent pour devenir leur havre de paix : «  Venez à moi et moi, je vous procurerai le repos ». Jésus connait la mesure du poids de nos peines, de nos souffrances.  Ces circonstances l’incitent à former une sorte d’attelage au même joug avec chacun de nous au cœur de nos chagrins, comme deux bœufs de travail dans une ferme et aucun fardeau ne nous pèsera parce que l’amitié de ce Dieu, devenu homme semblable à chacun de nous, habite nos cœurs et partage notre intimité

Dans le travail comme dans la souffrance, aller vers Jésus est une garantie de repos, comme une assurance-vie quand survient un handicap.

Dans nos difficultés physiques comme morales, l’amitié de Jésus doit devenir et rester notre force. Jésus s’attèle à notre peine et nous ne sommes plus seuls à les porter et à les supporter. L’amour que Jésus a pour chacun de nous va jusque là. C’est au quotidien de chacune de nos vies, dans nos souffrances tant physiques que morales, au cœur même de nos illusions et drames humains que Jésus marche avec nous, qu’il devient source de vie et de soulagement pour nous.

Sur la recommandation de l’apôtre Paul, vivons selon l’Esprit de Jésus parce que « ceux qui vivent selon l’Esprit de Jésus trouvent en lui la raison d’être heureux, heureux de l’amour de  Dieu, heureux de le partager, heureux de contribuer à soulager les misères et à construire un monde plus juste….Soyons ensemble témoins de la joie de Dieu… » (Cardinal VINGT TROIS). Soyons porteurs de l’espérance et de la solidarité de Dieu pour le monde (plus spécialement en ce temps des vacances) en développement les dispositions d’accueil et d’écoute autour de nous pour que le touriste d’un jour à Visé se sente accueilli.

Abbé Willy MFUKALA Moke Key

Journée diocésaine des Acolytes à Banneux

 

 

 Le 16 juin 2014

 Chers Acolytes,
Chers Animateurs des acolytes,
Chers Confrères,
Chers Diacres et Assistant(es) Paroissiaux(iales),

 

Pendant plusieurs années, vous avez pu participer à une journée « acolytes » à Banneux.  Après une interruption, cette activité reprend :

 

Le samedi 13 septembre 2014, nous donnons rendez-vous aux acolytes et à leurs accompagnateurs à Banneux.  Leurs familles sont aussi les bienvenues.

 

  Au programme :

10 h : Rendez-vous à Theux (cimetière). (Le lieu exact sera précisé ultérieurement) (Les voitures pourront être laissées sur place ; un service sera assuré afin de récupérer celles-ci)

Marche vers Banneux.

12 h : Arrivée à Banneux

12 h 30 : Pique-nique.

13 h 30 : Ateliers.

15 h 30 : Goûter

16 h : Eucharistie présidée par Monseigneur Delville avec la participation des acolytes.

 

A prévoir :

{ Pique-nique + boissons (la soupe sera offerte)

{ Vêtements adaptés à la météo + chaussures de marche.

{ N’oublie pas ton aube pour la célébration.

{ PAF : 2,00 € par personne, payables sur place.

Nous vous réjouissons de vous rencontrer.

 

Pour le service « acolytat »,

Abbé Freddy Mwamba.

 

 

S’inscrire après de Fabienne pour ceux de l’unité pastorale de Visé pour le 25 août 2014

Inscription à renvoyer pour le 30 août 2014

 

A : Abbé Freddy Mwamba

Place Merlot 9

4100Seraing

mwafreddy@yahoo.fr

 

U.P. :

Nom et coordonnées du responsable :

Adresse postale

Tél.

GSM

Adresse mail

Nombre d’acolytes :

Nombre d’accompagnants : adultes :

Nombre d’accompagnants : enfants :